Contexte 

Il est fréquent de retrouver des zones mésiques (c.-à-d. qui ne sont ni très humides, ni très sèches) en bordure de milieux humides restaurés ou de bassins de rétention. En y implantant des prés fleuris, il est possible d'améliorer l'offre d'habitats  aux pollinisateurs sauvages et de rehausser l'intérêt esthétique des aménagements pour une meilleure intégration dans le paysage urbain.  Bien qu'il soit relativement aisé d'implanter ces communautés végétales pour une première saison de croissance, il en est autrement de leur maintien sur plusieurs années. 

Objectifs

Ce projet vise à développer des méthodes d'établissement et d'entretien sur plusieurs années d’îlots fleuris situés en bordure de milieux humides restaurés ou de bassins de rétention.  Les mélanges d’espèces utilisés visent à améliorer l’abondance et la diversité des espèces favorables aux pollinisateurs et à assurer un intérêt esthétique aux aménagements. Nous visons également à déterminer quelles caractéristiques des communautés végétales, de leur implantation ou maintien permettent d’augmenter la résistance à l’envahissement par des espèces végétales indésirables ou adventices.

Approche 

Des parcelles expérimentales testant différents mélanges de semences, préparations de sol, paillis, fauches, moments d'ensemencement sont présentement en culture à la ferme située sur le campus de l'Université Laval. En plus du suivi botanique des parcelles expérimentales, des relevés de pollinisateurs permettront de cibler quels mélanges sont particulièrement attractifs pour les pollinisateurs. Dans une deuxième phase, et à partir des apprentissages effectués à la ferme campus, des aménagements en contexte réel de bordure de bassin de rétention ou de milieux humides seront réalisés.