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Un été qui rime avec diversité

  • Photo du rédacteur: Projet RARE
    Projet RARE
  • 28 août
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 30 sept.

Bref résumé de la saison de terrain 2025 pour l'axe Écologie végétale du Projet RARE


Notre terrain de recherche s’est élargi bien plus loin que Montréal ou Québec, avec des sites distribués sur près de 500 km d’ouest en est, de l’Outaouais au Bas-Saint-Laurent. Les équipes de l’IRBV et de l’Université Laval, représentant au total plus d’une vingtaine de personnes – étudiant.es au bac, à la maîtrise, professionnel.les de recherche – étaient déployées autant sur le terrain, en milieux naturels ou sur des chantiers de restauration qu’aux installations de recherche, serres et fermes expérimentales.


Constat général de l'été : les expériences sur le terrain nécessitent souvent de se plier aux conditions météo. À la Réserve naturelle du marais Léon-Provancher, nous avons attendu jusqu’à la mi-juillet pour que l’eau redescende et que l’on puisse planter… pour se retrouver à le faire en conditions plus qu’humides (projet de maîtrise de Laëlys Follerot). À Saint-Barthélemy, au contraire, les opérations se sont faites à la chaleur cuisante dans un sol sec… Mention spéciale d'ailleurs pour les 16 personnes de Québec et de Montréal s’étant déplacées le 24 juin pour réaliser le plus gros blitz de travail sur cet immense chantier, le tout à un ressenti de 40 degrés (projets de maîtrise de Jérémie Lavoie et de Olivier Gagnon) !

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Semis et plantations à St-Barthelemy le 24 juin 2025

Une balade en marais

Cet été, on s’est aventuré plus profond que d’habitude, afin d’inventorier des hémi-marais, où les hélophytes comme les rubaniers, quenouilles et scirpes poussent dans une eau parfois assez profonde (projet de maîtrise de Kim Charron-Charbonneau).


Au parc national de Plaisance, on a collecté des échantillons de substrat issus de tapis flottants et des échantillons de biomasse au moment où les hélophytes produisaient leurs graines, afin de tester la technique du transfert de foin ou hay transfer (projet de maîtrise de Clarys Maslard).

Lilli-Camille qui prend la pause dans quelques magnifiques marais qu'elle a inventoriés durant l'été avec Kim qui fait sa maîtrise sur le sujet

Marécages intrigants

On est encore dans les premières pour le RARE : première plantation de marécage près de Granby, premières parcelles permanentes installées, un suivi qui s’échelonnera potentiellement sur des décennies (projet de maîtrise de Sara-Charlotte Cayen)!


Toujours en marécage, plus précisément dans les érablières argentées, on essaie de comprendre comment s’organise la végétation par rapport à la microtopographie et quelles espèces se retrouvent associées (projet de doctorat de Jocelyn Lauzon).


Quelques images de la mise en place d'une expérience qui vise à étudier l'effet de la microtopographie sur la survie et la croissance d'arbres en contexte de restauration de marécages

En serres, au laboratoire et à la ferme campus

On a mis en place les premiers mésocosmes géants en extérieur pour tester le transfert de sol comme technique de végétalisation de milieux humides (projet de recherche de Audrey Thériault)! Ça a demandé une somme de travail physique colossale à laquelle les images ne rendent malheureusement pas justice. Nos équipes ont vraiment fait un travail fantastique.


Au laboratoire, des tests se sont échelonnés sur tout l’été afin de mieux connaître les besoins en stratification des semences utilisées dans nos projets, ainsi que leur capacité de germination.

Merci à toute l'équipe d'assistants qui a préparé les mésococosmes de la ferme campus pour l'expérience suivie par Audrey Thériault!

Autres milieux humides et hydriques

On a travaillé en bord de rivière à Otterburn Park , Québec et La Pocatière, pour y installer de la végétation avec différentes techniques, des plus classiques (semis avec ou sans plantes-abri), soit plus novatrices, notamment le transfert de sol et les fascines, qui ont fait leurs preuves en restauration de tourbières et de marais côtiers (projets de maîtrise de Martine Pelletier, Elizabeth Leger et Félicien Adam).


En bassins de rétention, on a mis la table pour des expériences à venir, grâce à l’installation de toiles d’occultation qui vont réduire la pression de mauvaises herbes, avant de venir y semer les mélanges fleuris qui sont actuellement testés à la ferme campus (projet de maîtrise de Viviane L. Jobin)


Mesure des bassins de rétention en début d'été, toiles d'occultation pour préparer certaines parcelles au semis de l'automne et parcelles fleuries à la ferme campus de l'Université Laval (en arrière plan de la 3e photo, c'est une parcelle en attente d'être semée à l'automne 2025)


Tout ceci fait un très bref tour des projets sur lesquels les membres du Projet RARE ont travaillé cet été. On a bien hâte que les données soient compilées puis analysées pour apprendre de toutes ces expériences!

Nous joindre

2425 rue de l’Agriculture,

Université Laval, Québec, Qc,

Canada, G1V 0A6

rare@ulaval.ca

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