Perspectives philosophiques
sur la restauration des écosystèmes

Lors de la COP15 sur la biodiversité, la communauté internationale a pris l'engagement de protéger 30 % des écosystèmes de la planète et de restaurer 30 % des écosystèmes perturbés d'ici 2030. La question de la restauration des écosystèmes est depuis au cœur de presque tous les agendas politiques, notamment au Québec où un Programme de restauration et de création de milieux humides et hydriques (PRCMHH) est en vigueur depuis 2019. La restauration écologique, aussi appelée « renaturation », n’en demeure pas une entreprise sensible, autant sur le plan éthique et politique, que sur celui biologique. D’abord, les finalités éthiques comme écologiques sont loin de faire consensus tant parmi les acteurs de terrain que les chercheurs. Doit-on ramener le milieu perturbé à un état écologique antérieur ? Si oui, lequel ? Devrait-on « optimiser » les fonctions écosystémiques de ces milieux lors de la restauration ? Ensuite, sur le plan politique, étant donné cette pluralité de finalités et de valeurs possibles pour la restauration, à qui doit-on donner juridiction sur nos écosystèmes – qu’ils soient restaurés ou en voie de l’être ? Ce colloque rassemble des chercheur.euse.s en sciences sociales et en philosophie de l’environnement

impliqué.e.s dans le projet RARE.

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Colloque organisé par 

Jérôme Gosselin-Tapp, Université Laval et Projet RARE

Antoine C. Dussault, Centre de recherche en éthique (CRÉ), Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie (CIRST)

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