
Revégétalisation et résistance des communautés végétales après le contrôle de Phragmites australis par bâchage dans les marais
Projet de maîtrise de Clarys Maslard
Axe Écologie végétale - Volet 2: Développer des méthodes de végétalisation
Durée : 2025 à 2027
Description du projet de recherche
Contexte
Les marais jouent un rôle écologique majeur en soutenant la biodiversité, en filtrant l’eau et en régulant les flux hydrologiques. Toutefois, leur intégrité est menacée par l’expansion du Phragmites australis subsp australis, une espèce exotique envahissante qui forme des communautés monospécifiques denses au détriment des plantes indigènes. Le bâchage, une méthode de contrôle par solarisation, permet de réduire la biomasse du roseau commun, mais laisse derrière lui des surfaces dénudées et vulnérables à la réinvasion. Dans ce contexte, la revégétalisation devient essentielle pour rétablir un couvert diversifié rapidement.
Objectifs
Ce projet vise à améliorer les stratégies de revégétalisation des marais restaurés après le bâchage de P. australis, en partenariat avec la SÉPAQ dans les parcs nationaux de Plaisance et de Frontenac. Plus spécifiquement, il cherche à :
1. Évaluer l’efficacité du transfert de foin, de l’ensemencement et de leur combinaison pour rétablir une végétation diversifiée et fonctionnelle ;
2. Déterminer les conditions édaphiques et hydrologiques qui influencent le succès de ces techniques ;
3. Examiner la résistance des communautés restaurées à une réintroduction simulée de P. australis.
Approche
Les expérimentations se dérouleront principalement en serre où différents traitements de transfert de foin et d’ensemencement seront testés sur des sols provenant des marais de Plaisance et de Frontenac afin d’évaluer leur influence sur la richesse spécifique, la couverture végétale et la résistance à la réinvasion. Par la suite, les combinaisons les plus prometteuses pourront être appliquées directement dans les marais lorsque les bâches seront retirées à l’été 2026. Des suivis de végétation et de conditions du sol permettront d’évaluer la réussite écologique et la transférabilité des résultats à l’échelle des milieux naturels.













