Rapport déposé en juin 2024, rendu disponible pour consultation en août 2024
Extrait du résumé du document
"Au Québec, il y a un fort engouement pour l’intégration des techniques de génie végétal dans les ouvrages de stabilisation de berges. Néanmoins, plusieurs facteurs agissent comme freins à l’utilisation du génie végétal pour les berges du Saint-Laurent, notamment la crainte des professionnels que les ouvrages soient instables face aux contraintes de batillage et de glaces. Le présent rapport est issu d’un mandat octroyé par la Ville de Montréal à la chercheuse Monique Poulin (Ph.D., biologie végétale, Université Laval). Elle fut appuyée par quatre experts : André Evette (Ph.D., écologie, INRAE, Grenoble), Pierre Raymond (D.E.C., foresterie, Terra Erosion Control Ltd.), Gabriel Charbonneau (B.Sc., foresterie, Aubier Environnement) et Mathieu Vaillancourt (M.Sc., biologie végétale, Université Laval). Le mandat s’inscrit dans le programme de réhabilitation des berges des grands parcs riverains de la Ville de Montréal (...).
Le mandat octroyé à l’Université Laval avait pour objectif d’évaluer le potentiel des
techniques de génie végétal pour stabiliser ou restaurer une série de tronçons (...) caractérisés par des mesures prises sur le terrain avec des instruments spécialisés. Ces tronçons correspondent à environ 1 300 m de berges au total. Par la suite, des profils ont été produits (...) et un exercice d’idéation entre experts a mené à une proposition pour une approche de génie végétal ou mixte pour neuf des tronçons évalués sur le terrain (...).
(...) Au total, quatorze techniques de génie végétal et mixtes apparaissent dans les approches suggérées dans ce rapport, où figurent notamment des lits de plants et plançons, des grilles de branches, des matelas de branches à rejets, des treillages-bois, des banquettes d’hélophytes ou encore la mise en place de souches et d'arbres entiers. Selon les experts ayant participé au mandat, il semble que le génie végétal et les techniques mixtes soient une voie appropriée pour la stabilisation et la réhabilitation des berges des grands parcs de Montréal, du moins pour les tronçons évalués."